Carte d'identité

Âge: 29 ans Date de n.: 18 juin 1984 Sexe:F Sexualité:Hétéro Profession:Infirmière scolaire

Taille ▬1m74 Poids ▬61 kg Couleur d'yeux ▬Bruns clair, légèrement mordorés Couleur de cheveux ▬ Gris Intolérances, allergies ▬ Sensibilité au soleil Signes distinctifs ▬ Dépigmentation de la peau sur la moitié de son corps et un tatouage suivant le changement de couleurs de sa peau imitant des points de suture. Elle est métissée d’un père anglais et d’une mère d’origine indienne.

Caractère

410 mots

Anoki est une femme très solitaire, elle compte très peu d’amis, pourtant elle est ouverte aux nouvelles rencontres, seulement les gens ont souvent du mal à la comprendre. Elle aime passer du temps seule, elle est très casanière, ainsi il lui arrive régulièrement de refuser des sorties, les gens prennent ça pour de la froideur ou du rejet. Elle n’est juste pas très sociable. Elle n’aime pas parler, ni les endroits bondés de monde. Le regard des gens ne la touche plus autant que pendant son enfance et son adolescence mais elle a toujours du mal à subir les regards pressants sur elles quand ils remarquent que la couleur d’un de ses bras n’est pas la même que celle de son visage ou de l’autre bras. Son tatouage l’aide à accepter sa différence, elle assume son corps et l’aime mais les regards appuyés et les chuchotements l’insupportent. C’est une vitiligo, du moins c’est ce qu’elle devrait dire mais elle déteste se sentir catégorisée et refuse ce mot. Elle a l’impression d’être d’autant plus une bête curieuse qu’on attrape et qu’on épingle dans une vitrine avec un petit papier « Vitiligo » en dessous d’elle. Ainsi elle se forge une carapace pour se protéger du monde qui l’entoure depuis qu’elle est toute petite.

Elle aime du temps chez elle à lire, sa bibliothèque est d’ailleurs très impressionnante. Etant sensible au soleil elle sort très peu pour ne pas avoir à se badigeonner la moitié du corps avec de la crème solaire indice 80. Elle préfère profiter de l’air conditionné et du confort de son lit ou de son sofa.

Par contre dans le cadre de son travail elle est plus ouverte aux gens, elle parle plus facilement et peut se montrer extrêmement douce. Elle travaille avec des adolescents et sait que c’est une période difficile à passer, elle a donc décidé d’être présente pour aider les jeunes à mieux accepter leur corps ou tout ce qui les mets mal à l’aise, elle se sent bien placée pour leur apporter son aide et son soutien. Elle fait son travail avec passion mais elle ne se laisse pas marcher sur les pieds pour autant. Elle est là pour aider mais si elle se retrouve confrontée à une forte tête ou un supérieur qui lui marche sur les pieds elle ne se laisse pas faire et fait preuve d’un fort caractère. Elle veut bien être gentille mais il ne faut surtout pas en abuser.

Histoire

1136 mots

le 18 juin 1984 à 4h du matin Madame Lalita Wise enfantât de deux petites filles mais ne donnât naissance qu’à l’une d’entre elles. L’accouchement avait été difficile et l’un des bébés avait le cordon autour du cou. Le problème aurait pu être réglé, son sans difficulté néanmoins, si l’autre enfant ne poussait pas dernière pour sortir. Les sages-femmes n’ont rien pu faire pour l’ainé qui ne repris pas vie malgré tous les efforts du personnel médical. Monsieur et Madame Wise étaient tourmentés par un profond chagrin et la culpabilité pour malgré tout ressentir une joie immense de pouvoir serrer dans leurs bras la seule fille qu’il leur restait… Les jumelles n’étaient pas issues de la même cellule, dans le jargon populaire elles seraient appelées des fausses jumelles. La petite fille qui n’avait pas survécu avait tout pris de son père, les trais tout comme les caractéristiques caucasiennes et la coupleur de peau, sa sœur en revanche ressemblait à sa mère, d’origine indienne mais qui comptais tout de même parmi ses ancêtres un parent anglais, trait pour trait. Mis à part les petites taches blanches sur son bras gauche et sur sa joue gauche. Une dépigmentation de la peau, le médecin les prévint que cette tache pourrait s’agrandir avec le temps tout comme elle pourrait rester à cette taille-là. Les parents, sachant que de ce fait leur fille ne pourrait pas tout à fait se sentir comme les autres l’appelèrent Anoki ce qui veut dire « différente » et Suhina qui signifie « Belle » pour que toujours leur fille se souvienne que même si elle est différente elle n’en est pas moins belle.

Mais des mots ne sont que des mots. Peut-être était-elle belle, mais elle était différente et plus les taches blanches grandissaient plus les moqueries fusaient. Les enfants cruels entre eux qui entendaient mais comprenaient mal les conversations de leurs parents commencèrent à répandre la rumeur que Anoki aurait elle-même tué sa sœur, blanche, dans le ventre de sa mère et ces marques sur son corps en seraient la preuve. La pauvre petite fille grandit avec ces persécutions et se renferma sur elle-même. Elle devint plus silencieuse, moins ouverte aux autres. Elle qui était si enjouée, si amicale et souriante quand elle était toute petite, avant qu’elle ne comprenne sa différence.

Anoki avait 16 ans quand sa tâche s’arrêtât de grandir elle prenait maintenant tout son visage et la moitié de son corps. Même ses cheveux avaient perdus leur couleur. Alors qu’ils étaient d’un si joli noir profond, ils étaient maintenant d’un blanc éclatant. L’adolescente avait beau essayer toute sorte de coloration aucune ne tenait suffisamment bien sur ses cheveux. La seul couleur qu’elle pouvait avoir était un gris souris terne, mais c’était mieux que rien… Même si cela lui attirât des ennuis auprès de l’école, mais ce fût vite réglé. Après un avertissement et une menace de renvoi pour non-respect répété du règlement en ce qui concerne la tenue de l’élève. Lalita Wise, folle de rage allât trouver la sous directrice puisqu’elle était la seule chez qui cette couleur posait problème. L’on entendait des éclats de voix sortir du bureau, la sois directrice essayait tant bien que mal de placer le moindre mot entre les reproches de la mère en colère. Finalement, une fois l’entretient terminé la sous directrice décidât que exceptionnellement Anoki pourrait garder cette coiffure, mais il restait malgré tout dans son regard un air de mépris et de profond dégout, elle qui ne supportait pas les marginaux. Mais ce n’était qu’une bataille de gagnée pour Anoki, il y en avait encore plein d’autres, les regards des autres… Et surtout celui des garçons. Son renfermement sur elle-même s’était transformé en timidité maladive. « Quel garçon pourrait bien s’intéresser à elle qui était une sorte de monstre de Frankenstein ? Qui pourrait bien la trouver jolie ? Comment pourrait-elle oser se montrer nue devant quelqu’un ? » Toute une série de questions qui tournaient en boucle dans sa tête. Comme les filles de son âge elle commençait à s’intéresser aux relations entre les filles et les garçons, elle commençait à découvrir son corps et à s’intéresser à celui des autres. Elle tombait amoureuse du moindre garçon qui lui prêtait un minimum d’attention, ou de gentillesse. Mais jamais elle n’osait ne serait-ce que leur répondre… Seule et malheureuse l’adolescente se détestait de plus en plus.

Mais un jour les choses ont changé, comme si il suffisait d’un simple détail pour qu’elle accepte plus facilement son corps. C’était si simple et pourtant, il allait y penser. Elle ne s’y attendait même pas elle-même. Pour ses 18 ans la métisse se fit cadeau d’un tatouage… Rien de bien compliqué, une simple imitation de suture en suivant de marque dépigmentée, comme si un corps avait été cousu au sien. Au départ ce n’était qu’un signe de révolte « puisque je suis un monstre de Frankenstein autant y aller jusqu’au bout ». Mais le fait d’avoir passé le pas, d’avoir « amélioré » son corps, d’extérioriser ses sentiment elle se sentit d’un coup beaucoup plus légère, plus libre. Elle se sentait enfin elle-même. Et puis, la maturité des autres jouait beaucoup aussi, elle commençait à se faire des amis, des gens qui ne la regardaient pas comme une bête curieuse. Elle commençât même, miracle, à répondre aux avances des garçons.

Choisissant des études d’infirmière plus par défaut que par envie, elle y trouvât tout de même sa passion. Et une fois ses études terminée elle trouvât un travail d’infirmière volante dans un hôpital, elle passerait d’un service à l’autre au gré des besoins. Mais très vite le rythme de travail l’épuisât, elle n’en pouvait plus de passer d’équipe en équipe, de servir de souffre douleurs aux médecins mal luné, ou aux chefs de services qui cherchent un bouc émissaire. Quand elle vit l’annonce d’une école qui cherchait une infirmière scolaire elle sautât sur l’occasion. C’était moins bien payé mais qu’importe, n’importe quoi serait mieux que ce qu’elle faisait à l’hôpital.

Grâce à sa motivation et son envie volontaire d’apporter un soutien moral aux élèves, grâce à son vécu, elle n’eut pas de problème à avoir le poste, elle pouvait même être logée là-bas mais elle préférât se prendre une petite maison dans un village à proximité, une toute petite maison qu’elle louait à une vieille dame adorable qui venait lui rendre visite de temps en temps lui apporter les récoltes de son jardin qu’elle avait en trop et quelque pots de confiture maison. C’était une école loin de tout dans un coin de campagne magnifique. Elle ne pourrait pas vraiment profiter des lieux en été à cause de sa peau sensible mais elle aimait la nature présente à foison. Elle avait l’impression de ne pas pouvoir trouver mieux, elle était là où elle avait envie d’être.

Dernier mot?

Âge ▬24 ans D'où tu viens ? ▬de loin Comment t'es arrivé là ? ▬Grâce à Loki Et le code magique ? ▬ Vous avez été boulpé. Blablation ? ▬ /