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 WHERE NO ONE GOES — Leroy

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Leroy Clenan
Leroy Clenan

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Age : 28

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MessageSujet: WHERE NO ONE GOES — Leroy 
WHERE NO ONE GOES — Leroy Icon_minitimeMar 20 Jan - 18:00

/Leroy Clenan/
Feat. Nom du personnage - série.




Carte d'identité
Âge: 16 ans et demi
Date de n.: 8 février 97
Sexe: Masculin
Sexualité: A découvrir
Profession: Elève à temps plein, non rémunéré

Taille ▬ 1m75
Poids ▬ 63kg
Couleur d'yeux ▬ Bleu
Couleur de cheveux ▬ Brun foncé
Intolérances, allergies ▬ Rien
Signes distinctifs ▬ Narcoleptique notoire sans traitement



Caractère
984 mots


Pour beaucoup, Leroy, c'est ce garçon qui s'exclut de lui-même, rangé au fond de la classe et qui passe le plus clair de son temps à regarder par la fenêtre et noter des choses de travers sur sa feuille. C'est ce garçon au regard timide, qui n'est pas à l'aise dès qu'on lui adresse la parole et qui a tendance à parler trop vite avant de s'enfuir. Celui qui rougit presque un peu pour rien et qui a l'air de vouloir disparaître dans le sol quand le professeur lui demande de répondre à une question, parce qu'autrement, il ne participe pas en classe.

Il y a une chose que Leroy n'avouera jamais, et surtout pas sous la contrainte. C'est qu'il a peur du feu. Sans en être au stade de la phobie qui le ferait paniquer à la moindre évocation des flammes, il n'en devient pas moins très nerveux dès qu'il y a de la fumée, et c'est pire quand il y a du feu. L'utilisation du bec benzène en cours de chimie est devenue un calvaire. Les bougies sont reléguées au fond d'un placard, avec les allumettes et les briquets, elles n'apparaissent plus sur le gâteau d'anniversaire. Il n'y a plus de feu de cheminée.
Il a ainsi tendance à se tenir loin de certaines personnes, comme les fumeurs. Le simple fait de voir de la fumée commence à le faire paniquer. Alors il se tient à distance. Autant pour préserver ses poumons que pour ne pas avoir à se dire qu'une simple cigarette abandonnée sans être éteinte peut lancer un incendie de forêt.

A ce sujet, Leroy n'est pas très aidé par son imagination, plutôt débordante, qui a tendance à partir dans tous les sens jusqu'à lui mettre le pire en tête. Mais quand il n'est pas question du feu, il peut passer des heures à vagabonder entre les nuages et à oublier qu'il est en classe et qu'il devrait écouter, plutôt que de rêver de dragons et autres monstres sortis de légendes diverses. Ce qui fait que Leroy écrit beaucoup. Tout ce qui lui passe par la tête. La moindre phrase, le moindre mot. Tout ça vient trouver sa place dans la marge d'une copie, au dos d'un polycopié, dans un cahier, sur un brouillon ou sur le sujet d'un examen. Il se dit toujours qu'il s'offrira un cahier, mais il ne va jamais vers la librairie-papeterie quand il est en sortie au village.
Il se contente de rêvasser en arpentant les rues et à s'imaginer mille et unes histoires qui pourraient se passer dans cet endroit. Juste à côté du lac, à quelques dizaines de mètres de la forêt, une trentaine de minutes du pensionnat, vers le nord.

Leroy n'a, en apparence, aucun problème quelconque, à part peut-être qu'il devient cynique quand il est stressé. Leroy n'est pas du genre à chercher les ennuis, pas volontairement en tout cas. Il est comme tous les ados de son âge : mal dans sa peau, malmené entre deux mondes qui en attendent beaucoup, parfois peut-être même beaucoup trop selon lui. On peut dire qu'il en a marre d'être tiraillé d'un côté comme de l'autre. Leroy veut juste rester dans son coin, avec ses rêves, ses bouquins, rester tranquille, loin des autres, avec son MP3 et ses écouteurs.
Leroy est comme tous les élèves : il n'est pas doué en tout, il n'écoute pas toujours les profs et ne fait pas toujours ses devoirs. Il préfère certaines matières et néglige les autres. Mais Leroy ne met pas le bazar en cours, il est trop sage pour ça. Leroy ne répond pas aux profs ; pas toujours, et pas tous, pas non plus de manière intelligible, à moins qu'on le lui demande.
De toute façon, Leroy engage rarement la conversation. Ce n'est pas forcément qu'il est timide, c'est simplement qu'il n'a pas envie. Il ne vous demandera pas non plus d'aide, il attendra que vous deviniez vous-même de quoi il retourne. Il pourra répondre à vos questions, ou il décidera de vous ignorer et de faire comme si vous n'existiez pas.
Leroy n'est pas non plus ce qu'on appelle communément un « connard ». Il n'est pas doué pour les se faire des amis, il n'est pas brillant avec les relations sociales. Il a sans doute un peu peur du contact humain et du regard des autres, même s'il dit s'en moquer. Il ne partage pas, ou rarement, avec ses camarades de classe, seulement quand il y est obligé.
Leroy ne se rebiffe pas vraiment, de toute façon. C'est celui qui peut faire tout le travail de l'exposé sans broncher ni faire remarquer à ses camarades qu'ils ne fichent rien.
Leroy, il préfère écrire. C'est quelque chose qu'il aime vraiment. Lire, écrire, rêvasser. Tout ce qui n'a, souvent, rien à voir avec les cours. C'est aussi quelque chose qu'il garde pour lui, puisqu'il est du genre secret et muet comme une tombe avec ses camarades.
Il préfère souvent se taire, l'air de rien. Il estime qu'il n'a pas grand'chose à dire.

Leroy ne sait simplement pas gérer son stress. Il devient vite cynique, voire insolent quand il se sent sous pression. Parce qu'il tient à sa tranquillité, même si ça ne marche pas toujours comme méthode. Il en a conscience. Mais il ne sait pas forcément comment freiner cette attitude qui est devenue un réflexe.
Tout ce que Leroy demande, c'est qu'on lui fiche la paix.
Que le monde des adultes arrête de tant vouloir de lui. De toujours vouloir plus, encore plus, comme si ça ne suffisait jamais.
Que le monde scolaire cesse de le considérer comme quelqu'un de radicalement différent alors qu'il ne demande qu'à être normal. Que ses petits camarades arrêtent de le regarder quand il tombe, comme si lui ne se rendait compte de rien alors qu'il a pleinement conscience de ces yeux tournés vers lui au milieu du couloir.



Histoire
1 438 mots



« J'ai juste pas envie de partir. »
Mais ses parents ne l'entendaient plus. Ils étaient là, de l'autre côté de la vitre du train qui commençait doucement à avancer, mais ils ne l'entendaient plus. Sa mère lui faisait des signes de la main, son père derrière elle lui jeta juste un dernier regard. Comme s'il allait partir pour toujours. Il tourna la tête pour les voir une dernière fois quand le train prit de la vitesse.
Et puis la rame passa le porche de la gare et partit se perdre dans la rase campagne du fin fond de l'Angleterre. Un soupir lui échappa. Voilà. Il était parti. Il avait quitté Leicester pour aller il ne savait trop où, dans un pensionnat paumé en pleine nature.

Il essaya de se rappeler pourquoi il avait dit oui. Pourquoi il avait accepté cette folle proposition d'aller finir son lycée dans cet endroit perdu à des heures de toute civilisation plus étendue que quelques pâtés de maisons. En réfléchissant à la question, il chercha son MP3 dans son sac à dos, cala les écouteurs dans ses oreilles et lança la première chanson qui lui vint devant les yeux. Pendant que les notes se déversaient dans ses tympans, il défit les lacets de ses chaussures, les retira, et ramena tant bien que mal ses genoux contre lui sur le siège étriqué du train, croisant ses bras dessus et regardant le paysage défiler par la fenêtre d'un air morne.
Il en avait pour presque trois heures de train. Deux livres dans son sac, à côté de biscuits et d'une bouteille d'eau. Ses deux valises dans le porte-bagage, la troisième, cadenassée, contenant la mallette de son ordinateur, sur la passerelle près de la porte du wagon. Il n'y avait quasiment personne dans le train, juste quelques personnes qui descendaient aux rares arrêts proposés par la ligne.

Il se demandait ce qu'il faisait là.
Il se disait qu'il aurait aimé rester dans la librairie de sa mère, rester caché au rayon des romans avec un Caleb Carr dans les mains et ses écouteurs dans les oreilles jusqu'à la fermeture, se planquer là après les cours et y rester, jusqu'à se fondre au milieu des étagères.
Echapper aux soupirs appuyés de son comptable de père à chaque fois qu'il voyait ses notes désastreuses en maths et se demandait comment il pouvait quand même tenir la moyenne en physique-chimie et être relativement bon en sciences. Avec des matières littéraires qui crevaient le plafond et une bonne maîtrise en cours de langues.

Et un grand vide à la case sport depuis quatre ans.
Rien. Pas de note. Pas l'ABS d'absent. Juste un vide, et aucune appréciation du prof. Juste le blanc de la feuille, un peu jauni par le papier recyclé désormais utilisé par l'école.
Juste un trou là où aurait dû se trouver une note susceptible de remonter sa moyenne. Jusqu'à nouvel ordre, il n'y aurait plus rien dans cette case-là. Dans la mallette de son ordinateur, il y avait ce mot du médecin, assorti de quelques lettres de spécialistes de l'hôpital de Leicester, affirmant qu'il ne pouvait plus participer aux cours de sport sans un traitement. Un traitement pour sa narcolepsie. Traitement qui n'a toujours pas été trouvé. Dans la poche avant de son sac, il y a ce flacon. Ce flacon qu'on lui a donné il y a un an. Modafinil. Une espèce de saloperie à laquelle il n'a pas envie de toucher, mais qu'il garde quand même, il ne sait pas trop pourquoi.
Il a bien fait comprendre au médecin qu'il ne le prendrait pas.
Qu'il refusait catégoriquement d'y toucher. Qu'il ne le ferait même pas si sa vie en dépendait.

Alors maintenant, il y avait ce mot, qui devait être alourdi de quelques lettres de médecins plus "éminents" pour avoir un impact.
Il se contenterait, une année de plus, de regarder les gens courir sur la piste, de les regarder se passer une balle pour la lancer dans le filet des cages. Et il repenserait aux heures qu'il pouvait passer sur le mur d'escalade. Du temps qu'il passait en compagnie des chevaux et qu'il pouvait passer en selle à regarder le paysage défiler au petit galop.
Il ne pourrait plus le faire. Pas à moins d'oser toucher à cette saloperie de modafinil, ou pas à moins de trouver un traitement compatible avec son cas. Il avait sûrement plus de chances de mourir bêtement en tombant dans les escaliers que de trouver un médecin capable de lui dégoter le bon traitement.

Tout ça à cause de cette alarme incendie, au collège, il y a quatre ans. Tout ça à cause de ce panache de fumée au-dessus du CDI de l'école. Incendie d'origine inconnue. Sûrement déclenché par quelqu'un. Il y avait eu la sonnerie stridente de l'alarme dans le couloir, tout le monde devait sortir en rang. Et puis ils avaient vu la fumée, noire, s'élever dans le ciel, dépasser du toit. La fumée qui disait qu'il y avait des flammes quelque part.
Et il y avait des gens, dans le CDI. A 14h, il y avait toujours des gens au CDI. Il avait eu tellement peur qu'il était tombé. Il s'était écorché les coudes en tombant sur le bitume de la cours.

Au début, tout le monde avait pensé qu'il s'était juste évanoui.
Que c'était juste le choc. Même lui, il y avait cru. Sauf que ça avait recommencé, deux jours plus tard. Il s'était endormi sur sa table, en plein cours d'anglais. Il avait fermé les yeux et sa tête avait basculé pour atterrir avec un léger "pof" sur le plastique du plateau.
Tout le monde s'était tourné vers lui. Personne n'avait compris.

Et quand il avait ouvert les yeux une minute plus tard, le professeur le fusillait du regard.
Et il avait eu envie de disparaître.

Et rien ne s'était arrangé entre temps. Il avait fallu un moment. Un bon nombre de visites chez le médecin. Deux ou trois aux urgences. Avant qu'un interne un peu plus dégourdi que les autres ne finisse par prononcer le mot qui avait tout changé.

« Narcolepsie. »

Il y avait eu un moment de silence, des regards étonnés, avant qu'il ne continue.

« Tous les symptômes cités correspondent à un cas clinique de narcolepsie. »

A partir de là, plus rien n'avait été pareil. Il y a avait eu d'interminables examens. La seule présence rassurante, c'était celle de cet interne. Celui qui avait eu l'idée de génie. Qui avait le droit d'être là. La seule personne à qui il osait dire « Je suis mort de peur. » Et il y avait cette lourde appréhension qui lui collait au cœur dès qu'il apercevait de la fumée. Des bougies. Un briquet. Sa mère avait vite banni les bougies du gâteau d'anniversaire. Elle n'allumait celles sur la table que quand il était remonté dans sa chambre. La cheminée avait été remplacée par un poêle à bois. Fermé. Plus sécuritaire. Duquel il avait fini par osé s'approcher pour en ressentir la chaleur.
Il restait au bout du canapé. Assez près pour avoir chaud.
Assez loin pour ne pas se sentir menacé. Surpris, parfois, quand il restait de longues secondes à fixer les flammes en train de danser dans leur huis clos.
Et il avait fallu apprendre à vivre avec tout ça.
Suivre les cours avec. Compter ses pas. Essayer de limiter les dégâts quand crise il y avait. Apprendre à gérer son stress. Même si ça ne marchait pas toujours. Il s'était renfermé sur lui-même. Avait commencé à répliquer quand on essayait de le tirer de sa bulle.

Pour la première fois, il avait fermé sa chambre à clef. Il y a deux mois. Pour ses parents, ça avait été le déclic.
Depuis quatre ans, leur fils se cachait, s'interdisait de vivre et avait envie qu'on l'oublie. Loin de l'idée de le laisser se faire oublier, ils se mirent d'accord pour le faire changer d'air, lui offrir la possibilité d'être au calme, loin de la ville. De changer de décor.

Il y avait cette école, Wentworth, ouverte depuis cinq ans.
Perdue, en pleine campagne. Et lui, il avait dit oui, il ne savait pas trop pourquoi.

Le paysage défilait toujours de l'autre côté de la vitre du train, il y en avait pour encore une bonne heure de voyage, mais il n'en avait plus rien à faire. Ses yeux s'étaient fermés.
Comme bien souvent, il venait de s'endormir. Derrière ses paupières, ses yeux bougeaient, essayant de suivre le rêve que son cerveau tissait. Il se réveillerait sûrement bientôt. Comme d'habitude.

Il s'était sans doute résigné, depuis le temps.



Dernier mot?
Âge ▬ Non exhaustif
D'où tu viens ? ▬ De quelque part, logiquement
Comment t'es arrivé là ? ▬ Piggy
Et le code magique ? ▬ Cramch.
Blablation ? ▬ Bla.



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Yoru Kurotsuki
Yoru Kurotsuki

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MessageSujet: Re: WHERE NO ONE GOES — Leroy 
WHERE NO ONE GOES — Leroy Icon_minitimeMar 20 Jan - 18:08



Bravo, tu es validé !

Te voilà validé, prêt à RP parmi nous !

Tu intègres la classe 2B, et tu as la chambre n°6, à l'étage 2. Tu peux d'ores et déjà aller découvrir ton emploi du temps ici !
N'oublie pas d'aller recenser ton avatar juste dans ce topic.

Tu peux également aller faire ta fiche de liens, te lancer dans la grande aventure de la chronologie.

N'hésite pas non plus à venir consulter les nouveautés, toujours affichées sur la PA et détaillées juste ici.

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