Carte d'identité

Âge: 18 ans Date de n.: 26 Mai 1995 Sexe: Mâle Sexualité: Au point mort 100% Hétérosexuel. Non, vraiment les trucs entre mecs c'est pas vraiment ce qui l'intéresse... Profession: Élève

Taille ▬ 1m83 Poids ▬ 71kg (de muscle et d'os!) Couleur d'yeux ▬ Gris anthracite Couleur de cheveux ▬ Blonds à reflets platine (il s'y réfère en parlant de son « Mund ») Intolérances, allergies ▬ Allergie aux chevaux Signes distinctifs ▬ Jacob passe sa journée à mastiquer du chewing-gum, de manière discrète cependant. Quand il est concentré, ou que quelque chose l'intrigue, il s'arrête de mâcher et fixe l'objet de son attention. Il arbore presque toujours une allure négligée. On peut déceler un léger accent Islandais lorsqu'il parle.

Caractère

451 mots

Par où commencer... Le jeune Jacob a depuis toujours eu un problème avec l'autorité. Incapable de suivre un ordre, il n'en fera toujours qu'à sa tête. Les seules personnes auxquelles il accepte d'obéir sont les quelques rares êtres humains qu'il tient dans son estime. Parmi eux, le propriétaire du manoir. En contrepartie, il se dévoue corps et âme pour ce en quoi il croit. Plaçant l'amitié et l'amour au-dessus de tout, il n'hésitera pas à mettre en danger son intégrité physique pour le bien de l'un de ses proches. Il s'estime aussi aspirant gentleman, considérant toute membre de la gent féminine avec une attention et une bienveillance toute particulière.

Pour rajouter un peu de piquant à cela, il prend un malin plaisir à se glisser derrière ses camarades pour les faire sursauter. Comme pour contraster avec son caractère de chevalier servant, ses précédents professeurs sirotent leur café en le décrivant à l'aide de mots tels que « branlo », « feignasse » ou encore « je-m'en-foutiste ». On pourrait presque le considérer comme l'ailier droit du fond des salles de classe. Il s'allonge plus qu'il ne s'assoit sur sa chaise, enfonçant ses mains dans les abîmes de ses poches, faisant négligemment des bulles avec son chewing-gum, quand il ne dessine pas. Il ne répondra à une question que si elle lui est directement adressée, ou si le sujet l'intéresse.

Véritable glandeur de 1ère classe, il a été envoyé en pension par ses parents afin qu'il se mette (enfin à travailler). En effet, Jacob s'appuie sur ses facilitées d'apprentissage pour en faire le moins possible, tout en sécurisant des moyennes honorables (sauf en mathématiques, dont il s'est totalement désintéressé). Toutefois, derrière la façade de l'élève fantôme, se cache un jeune homme à la curiosité intellectuelle sans limite. Fan d'informatique, il aime toucher à tout : codage, programmation, e-sport. Il est aussi extrêmement intéressé par la mécanique et ne sort jamais sans la photo de sa moto, glissée dans son portefeuille à côté de la photo d'une jeune fille, apparemment plus jeune que lui.

Impulsif, il a tendance à trop l'ouvrir et à agir sur un coup de tête. Fan des défis complètement hasardeux et très joueur, il s'est par le passé retrouvé dans des situations tendues, voire dangereuse, simplement pour gagner un repas au fast-food du coin. Le gain est la dernière de ses motivations, la première étant de prouver aux autres et à lui-même qu'il lui manque une case de plus de jours en jours. Très mystérieux sur ses origines et sur qui il est, il serait toutefois possible de lui tirer les vers du nez en jouant sur ses talons d'Achille. Il sait s'exprimer parfaitement en français, anglais et islandais.

Histoire

1103 mots

Le moins qu'on puisse dire de Jacob, c'est qu'il n'a pas rejoint notre monde dans les conditions les plus défavorables. Originaire d'Islande, il est venu au monde dans le foyer familial. En effet les jeunes futur parents avaient embauché une sage femme à domicile qu'ils hébergeaient dans la chambre d'amis depuis quelques jours. Son père était linguiste d'origine londonienne et sa mère diplomate française du sud de la France. Madame avait été mutée en Islande et Monsieur l'avait suivi dans le froid de ces terres reculées et enseignait l'anglais dans l’université locale... Ils avaient acheté une petite maison en bord de mer et comptaient la garder comme résidence secondaire la prochaine fois qu'ils déménageraient.

Jacob grandit ensuite dans un foyer presque toujours vide d'image parentale. Il était levé par sa nourrice et ne voyait ses géniteurs qu'au moment de se coucher. Turbulent, il semblait attirer problèmes et conflits à la pelle. Ses parents tentaient d'imposer un semblant d'autorité sans grand succès. C'est sur cette période qu'il découvrit son amour pour la nature. Passant le plus clair de ses journées dehors, que ce soit dans la neige ou les embruns du mois de juillet, il entendait le murmure du vent venu du proche Groenland. Il passa ses années d'école primaire dans un établissement anglais. Au moment de passer au collège, ses parents, las d'avoir un fils si intelligent, mais si perturbateur, l'envoyèrent dans un établissement jésuite pour garçons du sud-est de la France.Il y passa sa 6ème et sa 5ème. Il y détesta tout, les railleries de ses camarades, jeunes français en difficulté, heureux d'avoir trouvé quelqu'un de plus faible qu'eux, car ne maîtrisant pas encore la langue. L'emploi du temps à la minute près, ponctué de prières et la messe aux aurores le dimanche matin. Les moines, véritables sadiques selon le gamin, qui, le pensait-il, l'avaient pris en grippe et s'amusaient à le punir plus que les autres.

Son année de 5ème validée et son comportement s'étant grandement amélioré, ses parents le transférèrent dans un établissement privé non loin de chez ses grands-parents maternels. C'est avec son grand-père, ancien mécanicien militaire qu'il prit le goût de la mécanique. Il se fit d'abord la main sur des vieilles mobylettes d'au moins deux fois son âge. Il fit cette année là la rencontre de Lolita. Une fille du Sud comme dans les chansons, avec son grand sourire et ses yeux verts hypnotisants. Ils se rapprochèrent énormément, à tel point qu'on les appelait « les jumeaux ». Arrivé en 3ème il enfourcha son premier cinquante centimètres cube. Une vieille mobylette Peugeot qu'il avait retapée et dont il n'était pas peu fier. Il jonglait alors entre l'école, la médiathèque avec sa meilleure amie et le garage de « l'ancien » comme il l'appelait.

Ce furent là les plus belles années de sa vie. Il vivait entre ciel et mer au chant des cigales et des moteurs. Embrassant le mode de vie si spécifique à la côte d'azur, où aller à la plage est comme choisir au supermarché. Un 24 décembre, alors que ses parents étaient redescendus pour les fêtes, il organisa une sortie avec Lolita, afin d'aller voir le marcher de Noël et ses santons. Les rues étaient animées, on riait, on parlait fort autour du vin chaud. Les odeurs de miel et de pain d'épice vous séduisaient les narines comme un appel à la gourmandise. Les deux adolescents s'achetèrent d'ailleurs un bonhomme de pain d'épices qu'ils se partagèrent. Aujourd'hui encore il se souvient de la musique que crachaient les haut-parleurs. Un chant ni provençal, ni de Noël. Il s'agissait de la Chanson pour l'auvergnat.

Alors qu'ils passaient devant un stand Lolita s'arrêta net. Elle demanda à Jacob de continuer de l'autre côté de la route lui prendre un chocolat chaud. Elle aurait pu lui dire d'y aller sur les mains, qu'il l'aurait fait tant il était envoûté par les yeux de la belle. Les deux gobelets de carton lui brûlaient les mains, mais il ne voulait pas les poser pour impressionner son amie. Il la repéra de loin avec son petit paquet blanc dans une main et son enveloppe bleue dans l'autre. Il souleva un des gobelets pour lui faire signe. Le feu piéton passa au vert et elle s'engagea en courant. Son cœur cessa de battre un instant, alors que le crissement des pneus lui brisait les tympans. La chaleur descendit de ses mains à ses pieds alors que le chocolat coulait sur le trottoir.

Les lumières bleues dansaient sur les toits des cabanons comme les flammes de l'apocalypse. Après quelques secondes de stupéfaction il avait accouru vers son amie, il se souvenait de ses cours de sécurité et qu'il ne devait surtout pas la déplacer. C'est pourquoi il la prit par la main. A l'arrivée des secours un ambulancier du SAMU le prit en charge. Il ne se souvient de rien ensuite. Quand le psy lui demanda de raconter ce qu'il s'était passé, Jacob soutenais avoir entendu Lolita crier. Les témoins de la scène étaient formels : c'était lui qui avait hurlé. Son amie, plongée dans le comas, mourut quelques semaines plus tard dans sa chambre d'hôpital. L'enterrement eut lieu le 18 janvier. Cet événement changea radicalement le comportement du jeune homme. C'est comme s'il était de nouveau seul. Il commença à laisser tomber les cours, sans pour autant entrer en échec scolaire, il ne voyait plus en l'école qu'un passe-temps ennuyeux et sans intérêt.

C'est ainsi qu'il fut envoyé par ses parents en pensionnat dans l'Angleterre native de son père. En effet, ces derniers, mécontents de voir leur fils, autrefois si studieux, gâcher son potentiel, pensaient qu'il serait une bonne idée de l'éloigner le plus possible du lieu de l'accident. De plus, ils espéraient que le système anglais réussirait aussi bien au fils qu'au père et, qui sait, qu'il irait peut-être à Cambridge? Avec Lolita ils rêvaient de visiter Londres sous la neige. Peut-être pourrait-il le faire seul, ou accompagné d'un(e) ami(e)? Il avait depuis appris que le temps passe et que même si les cicatrices restent, les blessures se soignent. Son père ne l'avait pas autorisé à passer le permis, ni à prendre sa moto avec lui. En effet, pour le motiver, ses parents avaient acheté l'engin avant de lui offrir des leçons de conduite... Dommage, il aurait aimé se faire des road-trip dans la campagne anglaise. Bah, s'il se tenait à carreau ça allait passer crème. Il s'imaginait déjà entouré de petites anglaises snobs, qui s'intéresseraient à lui jusqu'au jour où il leur ferait part de sa passion pour l'informatique et la mécanique. Décidément cette année promettait d'être riche en émotions...

Dernier mot?

Âge ▬ 19ans D'où tu viens ? ▬ Grenoble Comment t'es arrivé là ? ▬ TopSite Et le code magique ? ▬ Vous avez été boulpé. Blablation ? ▬ Désolé pour les fautes, je reprend le RP après une longue pause. Pis c'est mon premier forum de ce type aussi