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 GLENN — smashed.

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Glenn Stewart
Glenn Stewart

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MessageSujet: GLENN — smashed. 
GLENN — smashed. Icon_minitimeMar 19 Mai - 22:02

Glenn Stewart
Feat. Sweden - Axis Power: Hetalia.




Carte d'identité
Âge: 36 ans
Date de n.: 12 novembre
Sexe: M
Sexualité: en pause prolongée
Profession : prof de physique-chimie

Taille ▬ 1m77
Poids ▬ 70kg
Couleur d'yeux ▬ Bleu-gris
Couleur de cheveux ▬ Blond
Intolérances, allergies ▬ Les autres ?
Signes distinctifs ▬ Ancien alcoolique. A un accent écossais assez marqué



Caractère
X mots


Tu es terne. Tu fais parfois plus que ton âge, et ça tu le sais. A part un désintérêt plus que certain, une fatigue profonde et un flegme à la limite du raisonnable, on ne peut pas dire qu'il y ait grand'chose qui se dégage de toi. Tu as pratiquement l'air au bout du rouleau. Certains se demandent peut-être comment tu fais pour être encore debout alors que tu as juste l'air d'avoir envie de tout plaquer. Ou juste que tu n'as l'air d'avoir envie de rien du tout. Tu vis dans un monde en noir et blanc, avec une saturation mise au niveau minimum. Un monde fait de souvenirs amers, gluants et inconfortables qui t'ont coupé toute envie de sourire.
Tu n'es pas le genre de personne avec qui on a envie de discuter. Tu n'entames plus les conversations, c'est fini, ça, pour toi. Tu réponds les trois-quarts du temps par monosyllabes, et tu ne parles jamais de toi de ton propre chef. Il faut que les autres posent des questions. Mais là, tu leurs mens.
Tu n'es pas vraiment un ami avec lequel on sort. C'est fini, ça, pour toi.

De toute façon, tu ne sors jamais. Ou presque jamais : juste quand tu as une course à faire, pour emprunter un livre à lire, un livre qui parle d'autre chose que d'atomes, de molécules et d'énergie cinétique. Si tu pouvais, tu passerais même tes vacances d'été dans ce bahut.
Et bizarrement, cette situation te convient. Tu n'as pas besoin d'aller vers les autres, de te lier d'amitié avec eux. Tu ne profites plus du bon que ça a, mais tu n'as plus à subir le mal que ça comporte. Tu relativises avec ça. En te disant que tu ne vivras plus les mauvais côtés que ça entraîne, d'être ami avec quelqu'un. Un mal pour un bien.

Tu es un prof ennuyeux, parce que ta vie est ennuyeuse. Tes cours sont linéaires et plats, parce que ta vie est linéaire et plate, embourbée dans une routine qui te rassure et dont tu n'as pas envie de te défaire. Tu en as conscience, mais tu n'y peux rien. Ta vie a perdu bien des couleurs il y a longtemps. Les retrouver t'effraie. Là où tu les voyais avant, tu ne vois rien d'autre que ce qui t'a pourri la vie. Et tu dois bien l'avouer : tu ne sais plus comment faire pour apprécier la vie.
Tu la trouves fade, creuse, sans intérêt. C'est à se demander pourquoi tu as décidé de la refaire.
Au fond, tu te cherches. Sans avoir cette « aide » à portée de main.
Et ta vie, elle était censée être plus attrayante sans ça, une fois le cap passé. Pour toi, ce n'est pas spécialement le cas. Tu ne sais pas pourquoi. Tu as dû rater quelque chose, c'est ce que tu te répètes quand tu repenses à la question.

Tu ne passes pas ton temps à ressasser, parce que tu n'as pas envie. Tu n'arriveras pas à oublier, mais ce n'est pas la peine de tourner le problème dans tous les sens, tu as déjà eu des réponses qui couvraient toutes tes questions, qui apportaient ce que tu cherchais ailleurs.
Maintenant tu dois refaire ta vie avec ça. Avec cette impression collante et désagréable que tout le monde autour de toi peut savoir d'un simple coup d'oeil. Le minimum d'efforts que tu fais, c'est pour rendre tes cours un minimum intéressants. Après tout, c'était ton choix d'enseigner.

C'était ton choix de t'exiler en pleine campagne pour refaire ta vie loin de ceux qui savent.

La seule chose qui risque de ne pas changer, c'est que tu ne feras aucun effort pour aller vers les autres, et que tu ne leur diras rien.



Histoire
X mots


Au début, c’était drôle.
Au début, c’était anodin. C’était occasionnel, c’était les soirées étudiantes, les fêtes de fin d’exams. Au début, c’était normal. Ça n’avait pas d’importance, puisque ce n’était pas un problème. Au début, tout allait bien. Mais ça n’est pas resté un début très longtemps.
Au début seulement, les choses étaient ordinaires.

Tu as eu une enfance sans histoires. Une enfance normale, avec tes deux parents, qui t’aimaient et qui t’aiment encore. Il ne s’est jamais rien passé de notable. Rien qui ait pu susciter de l’attention, rien qui n’en ait demandé. Rien qui n’aurait eu besoin d’un peu plus de regards que ce qu’il y a eu. Tout était normal, banal, vous viviez dans une petite banlieue de Glasgow, dans une maison avec un jardin et un toit couvert d’ardoises bleues. Tu n’avais pas d’animal de compagnie, même si tu aurais aimé un chat, mais avec un père allergique, il en était hors de question.
C’était ta seule déception d’enfant, mais tu as eu tôt fait de l’oublier et de vivre ta vie avec l’école comme seul rythme et la famille comme repère.

En gros : tout était d’une normalité ordinaire.

Ton adolescence, c’était pareil. Les soucis habituels rencontrés par les ados, mais pas de vagues. Tu étais l’élève doué en sciences, suffisamment doué en langues pour ne pas se rétamer, qui faisait en sorte de participer assez pour avoir des notes correctes, et qui savait déjà à peu près ce qu’il voulait faire : intégrer le cursus scientifique de la faculté. Des années de lycée calmes, au milieu de toutes les normes possibles et imaginables, une petite amie à partir de l’année de première, une première rupture au milieu de l’année de terminale. Et après ? Après, il y avait autre chose, dans la vie.
Il y avait tes parents, il y avait tes devoirs et ton inscription à la fac.
Après ton baccalauréat, tu t’es retrouvé catapulté dans le monde de la licence, en chimie, avec une option sur les lois physiques.
Des chiffres, des formules, des constantes et des interprétations de résultats un peu partout. Des blouses blanches, des TP, des manipulations à faire et tu étais toujours au milieu de la norme.

Tu étais tellement au milieu de la norme que quand tes amis de TD te proposaient de sortir, tu disais oui. Tu ne dépassais pas une certaine heure, mise d’accord avec tes parents que tu prévenais naturellement, et tu accompagnais alors tes camarades dans les soirées, les fêtes et tout ce qui semblait rythmer ta vie d’étudiant.
Tu as eu ta première année de licence avec mention.
Et tu as entamé la deuxième année, toujours avec la même constance, toujours cette facilité avec les travaux pratiques, toujours les mêmes soirées avec les mêmes personnes, les mêmes fêtes quand les examens étaient finis. Et tu as eu ta deuxième année de licence, avec mention.
Tout doucement, ton avenir se traçait au milieu de la chimie, et tu as continué sur ta lancée avec ta troisième année, les mêmes amis, les mêmes soirées, les mêmes fêtes de fin d’année et d’examens, et toujours la même mention indiquée sur ton diplôme à la fin de ta licence.

Tu intégrais le master, première année, et toujours dans la chimie.
C’est ton truc, la chimie. A côté, tu bossais un peu la physique parce que ça t’intéressait aussi. Juste pour le plaisir. Et c’était toujours pareil. Tu te faisais de nouveaux amis qui venaient rejoindre les premiers, et c’étaient toujours les mêmes soirées, les mêmes fêtes et les mêmes idées qui passaient dans vos têtes d’étudiants : s’amuser. Profiter de la vie un maximum. Ça passait par ces fêtes qui duraient jusqu’à trois heures du matin, ça passait par l’alcool et par des jeux stupides.
Mais c’était encore normal.

Et ça l’était toujours pendant la deuxième année de ton master. Ça ne t’empêchait pas de travailler. Les lendemains de soirées n’étaient pas toujours des plus joyeux, mais c’était tout. Tout le reste continuait de rouler correctement, il n’y avait pas d’accroches.

A la fin de ces deux années de master, tu as été embauché dans un laboratoire d’analyses. Ça te plaisait. Ce n’était peut-être pas précisément ce que tu voulais faire, mais ça, tu n’avais encore aucune idée précise de ce que ça pouvait être. Tu t’es lancé dans ton doctorat, avec ce travail de laborantin à côté, pour payer ton appart’, et financer les quelques recherches dont tu pouvais avoir besoin pour finir cette thèse.
Que tu n’as jamais finie et qui attend encore quelque part au fond d’un carton, au milieu de paperasse, que tu veuilles bien la finir un jour.
Au début de ton doctorat, tu t’es marié.

Emili est une jolie rousse aux yeux gris, avec un emploi de bibliothécaire.
Et il y avait toujours des soirées. Avec des collègues, avec ta moitié. Même quand votre première fille, Aisla est née, elles étaient toujours là, ces soirées. Aux fêtes de fin d’années, pour le nouvel an, c’était pareil.
Personne ne s’en rendait compte.
Tu ne t’en rendais pas compte.

Pourtant tu avais laissé quelque chose s’immiscer dans ta vie et commencer tout doucement à la pourrir. Peut-être que tu savais, et que tu t’en fichais, que tu ne voulais pas ouvrir les yeux. Peut-être que tu ne savais tout simplement pas parce que ça paraissait toujours normal. Que tu continuais de te lever le matin pour aller travailler. Que tu continuais de passer du temps avec ta fille, avec ta femme, que vous alliez un dimanche par mois voir tes parents, que vous partiez en vacances avec vos économies.
Et c’était toujours pareil quand vous avez eu une deuxième fille, Grizel.
C’était simplement normal.

Et en même temps, tu aurais dû te rendre compte de quelque chose.

Ça a commencé tout doucement.
Assez doucement pour que les gens autour de toi finissent par avoir plus ou moins l’habitude de te voir arriver en retard au travail le matin, de te voir arriver avec la tête de quelqu’un qui n’a pas dormi, assez pour que tu finisses par rentrer plus tard que d’habitude le soir, assez pour qu’Emili et toi commenciez à vous disputer sans jamais répondre l’un aux questions de l’autre.
C’était insidieux, progressif, et quand Emili t’a dit de partir, tu n’as presque pas protesté. Tu as juste fait tes bagages et tu es parti.
Elle voulait te faire réagir. Mais ça n’a pas fonctionné. Elle t’a regardé partir en soupirant, en se demandant si elle devait dire quelque chose pour que tu fasses demi-tour et que tu ne montes pas dans ce taxi, pour que tu n’ailles pas prendre une chambre à l’hôtel à deux kilomètres du labo, mais elle n’a pas réussi à parler.
Et elle t’a regardé claquer la portière, statique et muette sur le pas de la porte.

Et toi, tu t’es juste enfoncé un peu plus chaque jour.
Tes économies et ton salaire partaient tout doucement dans le paiement de la chambre. Chaque soir il y avait un verre de plus.
Chaque soir, tu avais un trou de mémoire en plus, des heures de ta vie qui s’envolaient sans être décidées à revenir. Chaque matin tu arrivais en retard parce que tu n’entendais pas ton réveil, ou que tu étais juste trop mal pour bouger. Au final, tu passais plus de temps à fixer une vitre d’un regard morne, un verre dans une main une bouteille dans l’autre, que derrière une hotte à manipuler des produits corrosifs.

Cette situation déplorable a duré trois ans.
Trois ans simplement ponctués par les appels d’Emili qui demandaient de tes nouvelles, de ceux de tes parents qui demandaient la même chose. Trois ans où tu leur raccrochais toujours au nez avant de te resservir un verre.
Trois ans où passer une heure sans la moindre goutte d’alcool pouvait devenir insupportable. Trois ans où tu as tout doucement arrêté de venir travailler.

Et les trois dernières semaines de ces trois ans, tu en as des souvenirs vagues, à moitié transparents.
Tout ce que tu sais de sûr, c’est qu’au terme de ces trois semaines, le laboratoire qui t’employait t’a licencié.

C’est ça qui t’a fait réagir.
C’est là que tu t’es rendu compte de tout ce que tu avais perdu entre temps. Tu n’avais jamais présenté ta thèse : tu ne l’avais jamais terminée et le délai était passé.
Tu avais perdu ta femme, elle t’avait quitté, emmené tes filles, et avait entamé une procédure de divorce à laquelle tu t’es plié, acceptant que tu avais un droit de visite mais dont tu n’as encore jamais profité, préférant les laisser en dehors de ta vie nocive.

Et tu as quitté l’hôtel où tu avais végété pendant ces trois ans de descente aux enfers pour intégrer le programme de désintoxication de l’hôpital.
Six mois pendant lesquels tu as réfléchi à comment refaire ta vie. Aucun laboratoire ne voudrait décemment de toi, quand bien même tu aurais passé la barre et fait une croix sur ce qui avait doucement grignoté ta vie pour n’en laisser qu’une parcelle terne et desséchée. Tu as décidé de passer le concours d’enseignant.

Pour travailler où ? Chercher un endroit qui aurait bien voulu de toi n’a pas été compliqué. Il y avait cette école, Wentworth, qui avait l’air de se fiche du passé de ses employés.
Tu avais obtenu le concours, et ils ont accepté de t’embaucher. Ton expérience dans un laboratoire a-t-elle joué ? Tu n’en sais strictement rien.

Tu t’es juste exilé pour refaire ta vie.
Pour le reste, tu as arrêté de te poser des questions et tu restes là à regarder le temps passer, avec un livre dans une main, une cuiller de glace dans l’autre. Ta seule obligation, c’est de voir au moins une fois par mois le psy de l’école.
Tu t’y plies volontiers du moment qu’on te fiche la paix.



Dernier mot?
Âge ▬ Il vieillit, ce pignouf.
D'où tu viens ? ▬ Logiquement, de quelque part.
Comment t'es arrivé là ? ▬ En arrivant de quelque part.
Et le code magique ? ▬ PROUT !
Blablation ? ▬ Bla.



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Eilidh Ogilvy
Eilidh Ogilvy

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MessageSujet: Re: GLENN — smashed. 
GLENN — smashed. Icon_minitimeDim 24 Mai - 18:36



Bravo, tu es validé !

Te voilà validé, prêt à RP parmi nous !

Tu vas supporter des adolescents boutonneux jusqu'à la fin de ta vie mais vois ça du bon côté : ta chambre personnel t'attendra tous les soirs, à la même place, à l'étage 4. Tu peux d'ores et déjà aller découvrir ton emploi du temps ici !
N'oublie pas d'aller recenser ton avatar juste dans ce topic.

Tu peux également aller faire ta fiche de liens, te lancer dans la grande aventure de la chronologie.

N'hésite pas non plus à venir consulter les nouveautés, toujours affichées sur la PA et détaillées juste ici.

Des keurs ! ♥

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GLENN — smashed.

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