Carte d'identité

Âge: 32 ans Date de n.: 9 mai Sexe: Féminin Sexualité: Hétéro Profession: Serveuse au pub Le Dragon d'Eau

Taille ▬ 1m69 Poids ▬ 58kg Couleur d'yeux ▬ Vert Couleur de cheveux ▬ Châtain Intolérances, allergies ▬ / Signes distinctifs ▬ Sait porter un plateau dans chaque main et un sur la tête sur dix mètres sans rien faire tomber.

Caractère

200 mots

Une des premières choses que l’on remarque à propos de Lorelei, c’est qu’elle est toujours tirée à quatre épingles, toujours impeccable autant dans sa coiffure que dans ses vêtements, et qu’elle se tient toujours le dos bien droit. La moindre queue de cheval deviendrait presque distinguée entre ses épingles à cheveux. Si une mèche dépasse, c’est que c’est fait exprès. Il est donc logique qu’elle passe un certain temps le matin devant la glace de sa salle de bain, même si elle réussit à optimiser son temps et à faire le plus simple possible pour éviter d’être en retard ; car une chose que son père aura bien réussi à lui inculquer est le respect de la ponctualité sur lequel elle peut carrément devenir tatillonne.
La plupart de ses coiffures sont donc des queues de cheval ou des chignons, plus ou moins élaborés selon les jours, mais toujours impeccables et ayant le mérite de tenir plusieurs heures grâce à un bon nombre d’épingles à cheveux, pratique qu’elle tient d’années de danse classique.

Lorelei est quelqu’un qui aime bouger, et qui passe le plus clair de son temps libre à danser en fredonnant. Bien qu’elle ait arrêté le sport il y a un moment, elle a gardé certaines habitudes de pratique, et ne rechignera pas devant un jogging même à sept heures du matin. Lorelei est quelqu’un qui voit la vie en couleurs, toujours avec le sourire, et qui sait se contenter de ce qu’elle a sans forcément chercher à vouloir aller plus loin. C’est un peu le rayon de soleil du coin, toujours avec une plaisanterie sur les lèvres et dans la tête, quelque chose d’idiot à raconter pour faire sourire les autres. Parce qu’elle pense bien souvent un peu plus aux autres qu’à elle-même.

Elle est comme ça, Lorelei, elle ne se casse pas vraiment la tête. Un appartement, des pâtes, un canapé, une télé, et un chat lui suffiraient amplement pour vivre.

Elle a aussi toujours été assez curieuse et aime expérimenter des choses nouvelles. Elle a ainsi pratiqué plusieurs danses, jamais dans le haut niveau et toujours sur une courte période, juste pour le plaisir de découvrir. Plus que tout, Lorelei rêve de pouvoir visiter le monde un jour, elle qui n’a jamais vraiment connu autre chose que l’Ecosse et l’Angleterre.

En fait, Lorelei n’est pas très compliquée, même à vivre. Elle ne se vexe pas facilement et sait répondre quand il le faut, sinon, elle laisse couler comme s’il ne se passait rien. A quoi bon se miner avec ce genre de choses ? Elle préfère continuer à vivre sa vie comme elle l’entend, jusqu’ici, ça n’a jamais fait de mal à personne. Elle compte bien garder ce petit morceau d’enfance qu’elle a en elle, même si elle est capable de prendre des décisions en tant qu’adulte et sait parfaitement assumer ses actes et ses paroles. Elle ne se laisse pas non plus marcher sur les pieds.
Ce n’est pas parce qu’elle est patiente qu’elle laisse tout passer non plus.

De toute façon, ça, vous le saurez bien assez tôt.

Histoire

400 mots

« Eh bien, s’il te plaît tant que ça, fonce !
Oh, Granny, s’il te plait ! »

Les deux se mettent à rire. Lorelei termine de faire la vaisselle, pendant que sa grand-mère brode tranquillement dans son fauteuil. La jeune femme secoue doucement la tête de droite à gauche, en levant les yeux au ciel. Mais quelle idée elle a eue de lui parler de ces deux clients réguliers au pub ; bon, surtout du premier qui l’intrigue à ne jamais commander plus qu’une simple limonade ; et de glisser un petit mot sur le deuxième qui, elle doit bien l’avouer, lui plaît pas mal. Elle soupire doucement, jette un regard à sa grand-mère qui brode toujours, avec un sourire satisfait sur les lèvres.

« Oh oh, je connais ce regard. Toi, tu as invité papa à venir nous voir et maintenant tu te dis que tu vas en profiter pour lui raconter ! »

Granny hausse vaguement les épaules, en continuant de sourire, dodelinant légèrement de la tête. Depuis le temps que sa petite fille lui en parle, de ces deux clients, et depuis le temps qu’elle est là, perdue en pleine campagne à s’occuper d’elle, on dirait presque qu’elle en a oublié ce que c’est d’être une jeune fille de son âge et de chercher le grand amour. Elle continue tranquillement sa broderie, sans rien dire, pendant un petit moment, laissant Lorelei poireauter à la vaisselle, les mains dans l’évier au-dessus des couverts qui attendent qu’on les rince de l’eau savonneuse.

« Si tu préfères lui annoncer toi-même, je peux te laisser le faire. »

Lorelei n’en revient pas. Elle ouvre grand les yeux, la bouche en O, hésitant en rire et s’écrier. Au final, c’est plus un peu des deux.

« Mais enfin, Granny, tout ce que je lui dis c’est « qu’est-ce que ce sera ? », « je peux vous conseiller » et « merci beaucoup je vous amène ça tout de suite » ! On ne sort pas ensemble et on est encore moins fiancés ! Et quand bien même. Papa n’a pas à savoir pour ça. Je suis une grande fille. »

Un petit rire agite sa grand-mère qui cesse de broder pendant un petit instant, et regarde la jeune femme qui se tient devant elle, à quelques mètres, en biais, dans la cuisine, ses mains gantées posées sur le rebord de l’évier, et qui la dévisage avec un air sidéré.

« N’oublie pas que ton père est militaire, et que tu es sa seule et unique fille. Il aura toujours tendance à vouloir te protéger.
Raison de plus pour ne rien lui dire ! Il a déjà fait fuir les trois quarts de mes petits copains quand j’étais au lycée et en école d’infirmière. Et je me répète, rien n’est concrétisé avec cet homme, rien ne me dit que ça le sera un jour, alors mon général de père n’a pas à savoir. »

Là-dessus, elle se tait et se contente de finir la vaisselle, laissant les couverts tomber dans leur égouttoir, rinçant les éviers sans décrocher un mot et finissant par retirer ses gants d’un mouvement rageur en les faisant claquer quand elle les repose sur le bord de l’évier. Dans son fauteuil, Granny continue de broder, imperturbable.
Lorelei soupire. Depuis qu’elle a décidé de s’installer au fin fond de la campagne pour s’occuper de sa grand-mère, elle a l’impression que sa vie a carrément pris un tournant inattendu. Elle connaît sa grand-mère, toujours une plaisanterie à raconter. Mais de là lui annoncer qu’elle dira à son père que sa fille a un petit béguin pour un client du pub où elle travaille…
Elle va jusqu’au canapé et se laisse à moitié tomber dedans. Granny lève les yeux de son ouvrage et la regarde.

« Tu n’es pas contente ? »

Lorelei soupire, rebelote.

« Si. Enfin non. Mais… rhah, j’en sais rien. Ca me fait vraiment plaisir que tu aies invité papa,  ça fait longtemps qu’on ne l’a pas vu, et j’ai pas vraiment pris le temps de rentrer sur Glasgow pour aller les voir, maman et lui. »

Granny penche la tête.

« Mais ?
Mais c’est pas une raison pour lui raconter les histoires au pub ! Surtout pas la dernière. »

Un sourire se dessine sur les lèvres de la grand-mère.

« Je ne lui dirai pas. Je sais qu’il t’a beaucoup couvée parce que tu étais, et tu es toujours, sa petite fille adorée, mais tu as grandi et tu es capable de te débrouiller seule. Tu lui diras quand tu voudras. »

Lorelei se remet à sourire et vient enlacer sa grand-mère.

« Je compte sur toi pour te taire.
Motus et bouche cousue ! »

Un petit rire les parcourt, puis Lorelei se lève.

« Bon, allez, il faut que je file. Ils ont besoin de moi cet après-midi, je ne devrais pas rentrer trop tard. Au pire, tu connais les directives. »

Elle enfile ses chaussures, aoute un clin d’œil et part tranquillement en direction du pub pour son service du jour.

Dernier mot?

Âge ▬ Pling D'où tu viens ? ▬ Plong Comment t'es arrivé là ? ▬ Schpof Et le code magique ? ▬ Tampong. Blablation ? ▬ Bong.