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 MORPHINE AT MY DOOR ▬ B.

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Blair M. Llewellyn
Blair M. Llewellyn

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MessageSujet: MORPHINE AT MY DOOR ▬ B. 
MORPHINE AT MY DOOR ▬ B. Icon_minitimeVen 23 Jan - 22:15

Blair Madrun Llewellyn
Feat. Kuroha Diana Shiratori – Eden of the East.



Carte d'identité
Âge: 33 ans
Date de n.: 21 janvier 1980
Sexe: Féminin
Sexualité: Hétérosexuelle
Profession: Professeur de Théâtre

Taille ▬ 166cm
Poids ▬ 52kg
Couleur d'yeux ▬ bleus
Couleur de cheveux ▬ bleus ; naturellement brune
Intolérances, allergies ▬ sensibilité de l'arrière gorge, certains aliments la font tousser (en particulier les fruits)
Signes distinctifs ▬ Des cheveux bleus, ses lèvres colorées, un accent gallois assez prononcé.



Caractère


Excentrique. Hors du cercle. C’est sûr que Blair n’y mettra jamais les pieds, dans ce cercle. Elle aurait bien trop peur de devenir un stéréotype, encore plus peur d’être comme les autres. Blair est une excentrique. Par sa couleur de cheveux anormale, par les rouges à lèvres qu’elle porte quand l’envie lui prend et par son caractère en général. Déjantée. Complètement barge. Cinglée, à force. Des adjectifs qu’élèves comme collègues s’accordent à lui donner. Quand elle crie un peu trop fort dans la salle des professeurs, quand elle parle avec ses élèves, quand elle rigole comme une baleine. Quand elle est elle, en général. Blair donne trop souvent l’impression de ne pas être sérieuse. D’être incapable de se concentrer plus d’une minute sans tout faire foirer. Parce qu’elle titille et charrie en permanence, élèves comme collègues. Parce qu’elle a toujours le mot ou la phrase pour rire, pour détendre l’atmosphère. La phrase qui fait retomber la pression laissée par un aveu ou par une prestation.

Blair sait être sérieuse et ça surprend quand elle le montre. Même si elle rit, même si elle sourit, même si elle lance une vanne, elle écoute tout ce qu’on lui raconte avec le plus grand soin. Parfois elle rit, parce qu’elle a du mal à réagir à ce qu’elle vient d’enregistrer. Parfois elle sourit mais dépanne la situation avec un conseil qu’elle estimera juste. Parfois elle passe une main dans ses cheveux bleus, soupire, affiche une mine bougonne. Exagère un sentiment d’ennui profond sur sa figure. Quand Blair est mal à l’aise, elle fait comme si elle ne l’était pas. Elle préfère avoir l’air ennuyée par la situation qu’avoir l’air totalement incapable de prendre le sujet en main. Puis, elle change de conversation. Elle passe du coq à l’âne parce qu’elle ne sait quand même pas quoi répondre. Certains élèves pensent qu’elle haussera les épaules, sourira en disant que ne pas connaître son texte pour ce cours-ci, ce n’est pas si grave. Il y a rire et rire, pour Blair. Elle rira avec les élèves qui travailleront, se montrera cassante avec les élèves qui ne feront aucun effort. Parfois, il est impossible de dire si elle rigole ou si elle est sérieuse. Mieux vaut prévenir que guérir. Quand on ne sait pas, on ne rigole pas. Elle est exigeante, c’est la première chose que les élèves doivent apprendre d’elle. Tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle leur enseigne à un but particulier. Apprendre à s’exprimer clairement, sans bafouillage, en articulant chaque mot, chaque verbe. S’exprimer, c’est essentiel. Le théâtre ne devient plus qu’un prétexte.

Intransigeante. Quand elle dit quelque chose, on le fait. Aucune discussion possible, à moins de lui présenter les bons arguments, les bons exemples. Quand il s’agit de théâtre, Blair cherche à atteindre la perfection. Et chacun trouvera sa place, son rôle dans cette scène parfaite. On pourrait la charrier en lui rappelant que l’option théâtre ne demande pas tant de travail que ça. Si seulement on pouvait voir le travail qu’elle fournit derrière. Elle ne corrige pas de copies – à quoi bon enseigner l’histoire du théâtre ? Elle laisse le travail aux professeurs d’anglais – mais elle cherche les pièces parfaites, prend note de la personnalité de ses élèves pour trouver, dans ses pièces, le rôle adapté à leurs comportements. Elle déniche costumes et accessoires, se renseigne pour les décors, corrige chaque imperfection à chaque cours. On ne marche pas sur les pieds de Blair. On ne critique pas son travail. On ne critique pas son cours. Elle pourrait carrément se montrer agressive. Elle a appris très jeune à ne pas se laisser faire, face à ses frères aînés pour commencer, puis face à ses cadets. Face aux garçons de l’école et face aux filles, aussi. Alors même si Blair a les cheveux d’une adolescente en crise identitaire, elle n’est pas aussi douce et perdue. Un caractère de cochon. Une susceptibilité effrayante et une rancune sans limite.

Blair dérange. Le plus souvent, ce sont ses remarques, ce qu’elle sous-entend. Les petites vannes sur une sexualité douteuse, les blagues. C’est comme si elle ne connaissait aucun tabou. Elle parle de tout, sans grande censure, que ce soit entre amis, entre connaissances ou même avec ses élèves. Blair dérange parce qu’elle veut tout savoir, qu’elle veut connaître les détails. Elle te regarde avec ce sourire qui en dit long sur ce qu’elle veut apprendre et lance dans l’air la question que personne n’osait poser. Elle sait garder un secret, néanmoins. A condition qu’on lui précise, comme une incantation magique, de ne le dire à personne. Enfin, si ce secret parle d’une personne, vous êtes bien assurés. Elle retient rarement le nom des gens – à moins d’avoir établi un contact pendant plusieurs années. Elle utilise un système de surnoms inépuisable et surnommera la personne qui se présentera à elle. Apprendre un nouveau mot à Blair, c’est comme l’apprendre à un enfant. Elle le mettra à toutes les sauces, le répétera jusqu’à ce qu’il soit bien imprimé dans son esprit – elle retient les mots à défaut de retenir les prénoms. Mais voyons le bon côté des choses. Blair n’est pas si ignoble que ça, une fois qu’on arrive à la cerner comme il se doit.




Histoire


L’éponge rose se meurt pitoyablement dans la douche, encore imprégnée d’eau et de mousse. Blair l’observe, arrêtée dans son mouvement, les bras emmêlés dans son t-shirt de pyjama – chose informe bleue, décorée du blason de son école et des noms des élèves de sa promotion. Elle observe l’éponge – son éponge – comme si tout allait rentrer dans l’ordre. Son sang ne fait qu’un tour, elle rabat le tissu et sort de la salle d’eau, en trombe, pour prendre les escaliers vers l’étage supérieur. Elle ouvre la porte dans le fond du couloir, celle qui mène au grenier et monte les escaliers de bois quatre à quatre. Son frère Dafydd sursaute avant de lui lancer un « Bordel, Blaireau ! Tu pourrais sonner avant d’entrer ! ». Frapper ne sert à rien dans la chambre du plus vieux de ses frères. Alors, il a fait installer un système de sonnerie, classique aux portes d’entrée. Il dort dans la plus grande chambre de leur petite maison à la façade bleu pâle, située face à la plage et à la mer. Elle ignore la remarque ainsi que le surnom dont il la gratifie depuis qu’il a remarqué que son prénom correspondait au début du nom d’un animal, en français. Elle aurait pu sonner, s’il n’avait pas utilisé son éponge. « T’as pris ta douche ce matin ? » « Casse-toi, Blaireau, je bosse ! ». Elle en conclut que non. Dafydd faisait partie de ces étudiants crasseux qui, sous prétexte d’avoir des examens dans une semaine, ne se lavaient plus que très peu. « Puant, va ! » et elle dévale les escaliers pour claquer la porte derrière elle, faisant trembler la pancarte Keep out que son frère installait dans le but de signifier à tous les membres de la famille que Monsieur étudiait.

Face à sa chambre, la porte de l’antre de son second frère aîné, Llyr. Llyr ne ferme jamais sa porte, sauf pour dormir, ce qui a pour effet d’agacer tous les membres de la maison quand il se met à écouter de la musique très fort. Elle le trouve sautant dans la pièce, un casque vissé sur les oreilles, mimant un solo de guitare endiablé. Elle avance d’un pas rapide, évite de justesse le manche d’une Fender imaginaire et tape sur l’épaule de son frère. Nouveau sursaut, petit cri de fillette. S’il n’était pas suspect dans cette affaire d’éponge, elle se serait moquée de lui. « Quoi ? » « Mon éponge, trempée et dégueulasse dans le fond du bac de douche, c’est ton œuvre ? » Il retire le casque vert, le pousse de sa tête vers sa nuque. La musique pulse encore. « Ton éponge qui pue la fraise ? Jamais de la vie. T’as senti l’odeur ? ». Merde. « Bien sûr, limier que je suis, je suis connue pour mon excellent odorat. » « Si ça pue encore plus que la fraise, c’est Bradwr. Mais il ne doit pas être à la maison. Il voyait une fille aujourd’hui. Ròis quelque chose… » « … Une nouvelle ? » « On dirait bien. » « Bordel. Tu l’as notée sur la liste ? » « Evidemment. Pour qui me prends-tu ? ». Ricanements mauvais de la part des deux protagonistes. Llyr n’a jamais qu’un an et demi en plus qu’elle. C’est certainement celui avec lequel elle s’entend le mieux. Elle recule dans le couloir, il reprend le solo là où il l’avait abandonné.

Si Bradwr n’était pas à la maison et s’il sortait avec une fille aujourd’hui, elle ne pouvait que le mettre en haut de la liste. Son frère était un Serial Lover, changeant de copines comme de chemise, ce qui n’avait pas pour effet de repousser les filles mais plutôt de les attirer comme des aimants. Ce qu’elle ne comprenait pas. Pourquoi une fille aurait-elle envie de sortir avec un mec en sachant que dans trois mois maximum, elle se ferait jeter ? Blair, en tout cas, n’y comprenait rien. Être folle, d’accord. Excentrique, sûrement. Mais pas masochiste. Son frère, quand il sortait avec une fille – c’est-à-dire tous les samedis, en général – il se sentait obligé de passer une heure au moins dans la salle de bains. Rasé de près, douché et parfumé. Elle le soupçonnait même d’user de son anticerne, de sa base et de son fond de teint pour avoir l’air encore plus parfait. Avoir un frère plus jeune aussi beau, c’était un complexe énorme. C’était comme le regarder et se dire Merde. Moi, j’ai pas les yeux verts. ou encore J’ai un sourire particulièrement immonde, contrairement à lui. Le coup fatal était porté par les autres. Par les filles, quand elle apprenait le lien de parenté qui les unissait, Bradwr  et elle. « Nan ? Vous ne vous ressemblez pas, pourtant ! ». Si on partait du principe qu’elles avaient dit, la minute d’avant « bordel, ce qu’il est beau », recevoir une non-ressemblance pouvait se résumer par un « toi, t’es… Cinq crans en-dessous ? ». Ce qui la poussait à l’élire suspect de la semaine, en plus de sa maladie d’amour, c’était la traduction de son prénom. Le Traître, ça ne pouvait être que lui. Enfin. Les traîtres, ces hommes torturés, ces mauvais garçons, n’avaient été conçus que dans le but d’attirer les midinettes. Et ça, elle l’avait toujours dit.

Il n’empêche qu’il lui restait un frère, celui qui dormait dans l’ancienne buanderie, réaménagée selon ses goûts. Elle dévala les marches, apparut sous le nez de sa mère mais ne demanda pas son reste. Elle galopa jusqu’à la porte de la buanderie, au fond du couloir, près de la cuisine. Elle ouvrit la porte blanche décorée d’autocollants, encore une fois sans frapper. La politesse, quand il s’agissait d’une enquête pour meurtre à la propriété privée, elle ne connaissait pas. La chambre était sombre, les rideaux tirés masquaient la faible lueur du soleil. Son frère Merfin, le benjamin de la famille, n’était plus qu’une boule de couvertures – couvertures réquisitionnées par la mère de famille afin de combattre la maladie. Merfin était un microbe ambulant, un valétudinaire comme on les appelle. Il se choppait le rhume des foins en été et le rhume de morve en hiver. Il enfilait les angines quand il oubliait son écharpe une fois et on pouvait être sûr qu’une visite de famille avec un enfant malade, ça lui apporterait une grippe supplémentaire à ajouter à son palmarès impressionnant. Si Bradwr était un aimant à filles, Merfin n’attirait que les maladies. Il n’était pas vilain garçon, là n’était pas le problème. Il avait juste développé une sorte… De dégoûts pour les contacts. Les relations restaient platoniques – quand une fille était assez folle que pour essayer de le séduire. Il disait oui pour leur faire plaisir, là s’arrêtait l’aventure.

Elle le trouva dans son lit, les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur. « C’est toi qui as utilisé mon éponge ? ». Question stupide. Merfin n’aurait pas pris ce risque, en y repensant. « Ouais. Maman est en train de laver la mienne avec la machine d’essuies. Tu connais un dramaturge français du 17e siècle ? ». Pause. « Pardon ? » « Un dramaturge français du 17e. T’en connais ? » « Nan. Enfin, si, j’en connais mais… Pardon ? Tu as utilisé mon éponge ? » « Puisque je te dis que oui. Il n’y avait pas mon éponge, celle de Bradwr puait la mort – franchement, je vais lui offrir un nouveau gel douche pour son anniversaire. » « … Mais tu te rends compte que tu es une boule de microbes ? T’es comme la cage du lotto, avec les boules dans tous les sens. Dès qu’une boule sort, tu nous ponds une nouvelle maladie et toi – toi ! – tu utilises mon éponge ? Bordel, Merfin ! Les règles d’hygiène, ça ne te dit rien ? » « Demande à maman de la laver. » « Et je me lave comment, moi, du coup ? Avec quoi ? » « Oh, j’en sais rien moi ! Regarde s’il ne reste pas des gants de toilette ! » « Molière. » « … Quoi ? » « Dramaturge du 17e, en France. Il a écrit Les Précieuses Ridicules et Le Misanthrope. Les pièces doivent être sur Internet. » « Tu me les résumes ? » « … T’as cru, toi ? T’as utilisé mon éponge et tu voudrais encore que j’écrive ta biographie ? Bisous, Merfin ! ». Elle claque la porte derrière elle, l’abandonne dans sa chambre. Quand la vie te donne des citrons, lance-les sur quelqu’un, qu’elle disait.




Dernier mot?
Âge ▬ 18 ans. Plus pour longtemps.
D'où tu viens ? ▬ D'une galaxie toute proche
Comment t'es arrivé là ? ▬ MORPHINE AT MY DOOR ▬ B. 1365535178
Et le code magique ? ▬ Schboing.
Blablation ? ▬ Je vous bisouille tous. Mais genre, tous.



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Leroy Clenan
Leroy Clenan

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MessageSujet: Re: MORPHINE AT MY DOOR ▬ B. 
MORPHINE AT MY DOOR ▬ B. Icon_minitimeVen 23 Jan - 22:23



Bravo, tu es validé !

Te voilà validé, prêt à RP parmi nous !

Tu vas te payer tous les 3e année jusqu'à la fin de ta vie, l'avantage c'est que t'as ta chambre rien que pour toi, à l'étage 4. Tu peux d'ores et déjà aller découvrir ton emploi du temps ici !
N'oublie pas d'aller recenser ton avatar juste dans ce topic.

Tu peux également aller faire ta fiche de liens, te lancer dans la grande aventure de la chronologie.

N'hésite pas non plus à venir consulter les nouveautés, toujours affichées sur la PA et détaillées juste ici.

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