La lande est une marée de prairies, l’image même de la campagne anglaise. Des pierres, ici et là, quelques arbres, perdus dans l’immensité verdâtre. Quelques petites routes, en terre battue, rongée de temps en temps par quelques cailloux enfoncés dans la boue. Des bandes de moutons touffus rongent les touffes d’herbes, ici et là.

La forêt est dense et profonde. Quelques sentiers la traversent, comme des veines, permettant aux visiteurs de s’aventurer sans trop de peine dans la forêt. Ces sentiers sont souvent bordés de ronces et de mûriers sauvages. Si vous avancez en silence, attentifs, vous apercevrez les animaux sauvages ayant élu domicile dans cette forêt sombre, pleine de murmures.

Le lac est clair, habité tant par des poissons que par des batraciens. Des buissons se sont installés sur les berges, remuant en même temps que la surface de l’eau limpide. L’eau est froide même été et le lac gèle en hiver, à tel point qu’il est devenu coutume d’aller faire de la luge et patiner dessus quand vient l’hiver.

La colline domine la lande, offrant une vue imprenable sur les alentours. Elle permet de voir le manoir et son domaine immense mais aussi le village, minuscule fourmilière de l’autre côté. Pour certains, la colline représente le point culminant de la lande. Pour d’autres, elle n’est qu’une bête colline, malgré sa verdure et ses petites fleurs blanches venant avec les beaux jours du printemps.