Carte d'identité

Âge: 32 ans Date de n.: 05/09/1980 Sexe: Féminin Sexualité: Bi à forte tendance lesbienne Profession: Enseignante en Mathématiques

Taille ▬ 1m64 Poids ▬ 64.8 Kg Couleur d'yeux ▬ Marrons Couleur de cheveux ▬ Bruns noirs avec mèches blanches Intolérances, allergies ▬ Intolérance aux copies rendues en retard et allergie aux gens qui confondent Thalès et Pythagore. Signes distinctifs ▬ Mèches blanches dans les cheveux

Caractère

200 mots

Miah est une femme généralement douce et patiente, comme le sont la plupart des enseignants. Après tout, la pédagogie n'est-elle pas l'art de se répéter, encore, et encore, et encore, et encore, sans jamais fatiguer, sans jamais s'énerver, sans jamais baisser les bras ?
Ce qui ne signifie pas que ça ne peut pas lui arriver, occasionnellement, de fatiguer après une longue journée de cours et de corrections de copies.
Ce qui ne signifie pas que ça ne peut pas lui arriver, de temps en temps, de s'énerver sur quelqu'un qui ose la croire vieille à cause de ses cheveux, et qui du coup va se prendre une baffe bien sentie car il y a des choses, décidemment, qu'on ne dit pas à une femme. Surtout une qui se trouve être dans la force de l'âge. Et qui a de la force dans les bras.
Ce qui ne signifie pas que ça ne peut pas lui arriver, rarement, très rarement, de se demander pourquoi le théorème de Thalès ne rentre pas dans le crâne de Kevyn, malgré les cours, les exercices, et les rendez-vous avec les parents. Evidemment, s'il suivait en cours, Kevyn, ça aiderait. S'il faisait les exercices, Kevyn, ça aiderait. Et si les parents de Kevyn venaient aux rendez-vous, ça aiderait.
Mais elle n'aime pas ces côtés-là d'elle. Elle n'aime pas être fatiguée, elle n'apprécie pas de s'énerver, et elle déteste plus que tout abandonner. Alors elle boit un café, elle sourit, et elle ré-explique.
Encore.
Toujours.

Histoire

400 mots

Il était une fois... les Angles.
Ouais. Ça c'est de l'histoire.
Et attention, hein, pas les Allemands, non, les vrais, ceux qu'on peut mesurer en radians ou en degrés.

Miah a toujours une voix aiguë. Pas très aiguë, non, quelque chose comme 78°, rien de plus. Mais aiguë quand même. Et elle pouvait descendre à 35° quand elle le voulait. Ou, plus exactement, quand elle voulait quelque chose. Ça lui avait permis de traverser son enfance avec une certaine sérénité, cris mis à part. Elle n'avait manqué de rien, et n'avait été punie que lorsque que quelque chose de grave était commis. Cela lui avait enseigné, au fil des ans, une certaine discipline, à défaut d'une discipline certaine. Ce n'était pas quelque chose qu'elle regrettait, et elle en avait gardé de bons souvenirs, et un gout prononcé pour les Jelly Babies. Que même le Dr, lui aussi cause d'angles pouvant descendre jusqu'à 49° (même si elle n'aurait jamais admis descendre au-delà de 67°, même avec un coussin sur les yeux) adorait. A juste titre.

Lorsque sa mère est morte, Miah a compris à l'air fatigué et désolé de son père, et à ses cheveux blancs, qu'il était grand temps de se tenir droite. De se fixer à 90° et de n'en plus bouger, au moins jusqu'à l'obtention d'un diplôme lui permettant de subvenir à ses propres besoins. Cette période de sa vie lui enseigna, bien malgré elle, une discipline certaine, à défaut d'une certaine discipline. Et si elle renonça à bien des choses, elle ne renonça pas aux Jelly Babies. Même si le Dr avait disparu de la circulation, sauf pour la fois où il avait proposé des Jelly Babies aux américains, qu'il faut éduquer en tout.

Obtuse, Miah ne l'a jamais été. Lorsque, ses études avançant et ses projet de carrières reculant, elle a envisagé une reconversion professionnelle, elle s'est dit que peut-être ça lui ferait du bien de travailler avec des enfants. Ce n'était pas du tout par peur de quitter le confort des salles de classe, bien sûr. Et lorsque le retour du Dr a été annoncé au même moment, elle a jugé que c'était un signe du destin, ou des Jelly Babies, rien de moins, et elle s'est lancée dans la merveilleuse aventure de l'enseignement.
Bien mal lui a pris.
Entre les élèves et les parents, son hérédité et le stress, ses cheveux ont commencé à blanchir. Elle devenait vieille avant l'heure.
Mais, n'étant pas obtuse, elle a encore cherché à se transformer. A changer sa situation. A changer ses problèmes. A se changer elle.
Alors, quand elle a appris pour l'école qui s'était lancée en même temps que le Dr et qui ouvrait lorsque ce dernier se faisait discret, pour lui laisser le temps de se consacrer à son travail (le Dr étant, après tout, un gentleman), cela lui a semblé encore être un signe venu des cieux. Et elle s'en est allée travailler là-bas, au calme de la campagne, où il n'y a pas de parents mais où les élèves font leur devoir sous l'approbation d'un règlement strict, mais pas contraignant. Et ses cheveux ont cessé de blanchir. Ils n'ont pas repris leur éclat naturel, mais ils ont arrêté de blanchir, et c'est toujours ça. Et elle se sent bien.

D'après une lettre qu'elle a reçu, elle va même bientôt avoir la compagnie d'une nièce.
Et elle ne peut s'empêcher de se demander : sera-t-elle aiguë, droite, ou obtuse ?

Dernier mot?

Âge ▬ Moins que certains et plus que d'autres. Tellement, tellement plus que d'autres. D'où tu viens ? ▬ D'un monde fantastique. (un Jelly Baby a celui qui trouve la référence) Comment t'es arrivé là ? ▬ Par une aimée. Et le code magique ? ▬ Chomp. Blablation ? ▬ Blablahbla. Blahblaaaablablabla bla blah blahblahbla blah. Blah blablblbla blah. Scion.