Carte d'identité

Âge: 34 ans Date de n.: 2 juillet Sexe: Homme Sexualité: Hétéro Profession: Prof d'histoire

Taille ▬ 1m80 Poids ▬ 72kg Couleur d'yeux ▬ Bleus Couleur de cheveux ▬ Brun Intolérances, allergies ▬ Pénicilline Signes distinctifs ▬ Adore les langues, parle couramment islandais, anglais, finnois, se débrouille en suédois et en français.

Caractère

200 mots

Il y a à peu près 36 000 façons de dire ce qu’il se passe dans la tête d’Alek. 36 000 façons de commencer à parler de lui, en long, en large, et en travers.
Pour commencer, Alek est quelqu’un d’assez rêveur, qui a passé son enfance entre la côte de Reykjavik, la lande islandaise et les forêts de la Suède et de la Finlande. Des terres de vieilles légendes qui ont vite trouvé un point d’ancrage dans sa mémoire. Et qui constituent une grande partie de son identité.
Alek est un enfant du nord, qui a très sans doute cru, enfant, aux récits de l’Edda, auxquels il continue de s’intéresser ; en témoignent les nombreux ouvrages traînant sur ses étagères. Alek est comme ça, il adore les légendes, il adore les décortiquer, et il se fout bien de la barrière de la langue. Parlant couramment islandais, anglais, finnois, et se débrouillant en suédois et en français, il peut dégoter n’importe quel livre sur la mythologie nordique et le lire.

Il est clair, donc, qu’Alek vient d’un monde totalement différent ; en témoigne principalement son nom de famille qui n’en finit pas d’étonner les élèves quand il l’écrit au tableau le premier jour de cours. Alek est prof. Il aime enseigner, il aime partager ce qu’il sait. A défaut de pouvoir parler tous les jours de l’Edda, il est prof d’histoire et le vit bien.
Son principal passe-temps est de surprendre ses élèves avec bon nombre d’anecdotes sur tel ou tel événement. Il est tout à fait capable de venir faire un cours déguisé, et projette de le faire pour le cours sur la Scandinavie depuis déjà un an, son temps libre lui servant essentiellement à peaufiner son costume, oui, Alek sait coudre.

Un an, c’est long. Mais Alek est du genre patient. Il s’énerve rarement, préfère répliquer avec humour, parfois avec un certain cynisme, ce qui rabat le plus souvent le caquet aux élèves. Après, il lui reste la menace de la colle, toujours énoncée avec douceur. Celle-ci vient en général en dernier, quand toutes les autres manœuvres ont échoué.
Alek n’est pas non plus souvent très sérieux, même avec ses élèves. Il préfère y aller avec humour plutôt que d’être d’un affligeant sérieux à toute épreuve. Il a le rire facile, aussi, rester de marbre dès qu’un élève dit une connerie est un pari âprement réalisable.

Alek a grandi dans une culture radicalement différente, ce qui se ressent sous certains aspects. Avant tout une culture musicale. Alek n’imagine pas vivre sans musique. Quelle qu’elle soit, même si elle vient de l’autre bout du monde, il a été élevé dans un monde où la musique a une place très importante, il a grandi dans le bruit des instruments et le silence complet le met mal à l’aise. Si vous allez chez lui, vous entendrez toujours de la musique, en fond.
Alek ne boit pas. Pas si on ne le force pas un peu. Il a grandi dans un pays où les gens sont profondément abstinents et où il n’y a aucune expérience « familiale » de l’alcool. Jamais aux fêtes, jamais aux grandes occasions. Aussi, Alek évite en général d’y toucher s’il n’y a pas une main pour lui tendre un verre et une bouche pour lui dire « allez, goûte ».

Bref. Vous l’aurez compris. Il y a encore foule de choses à dire sur Alek, et qui sont passées sous silence. Mais tant que vous ne marchez pas sur une de ses  Sagas islandaises, vous ne risquez rien. Il n’est pas méchant.
Même s’il est prof, oui.

Histoire

400 mots

Le moins qu’on puisse dire d’Alek, c’est qu’il a eu une vie tout à fait normale – si on oublie le fait qu’il a appris le finnois complètement sur le tas pendant les voyages à Helsinki avec la famille. Né à Reykjavik un deux juillet, c’est l’aîné de la famille Stefánson, heureux gérants d’un studio photo spécialisé dans les clichés souvenirs, installé en centre-ville.
Dès son enfance, il commence à découvrir, avec sa petite sœur Svala, de deux ans sa cadette, la lande islandaise, désertique par endroits, mais surtout théâtre des mythes et légendes racontés le soir avant d’aller dormir. Exploration bien aidée des parents souvent dehors pour agrandir leur stock de photos souvenirs à installer dans la petite boutique.

Alek a grandi entouré de légendes tirées des Sagas et de l’Edda, a passé tout son temps libre à essayer d’imaginer à quoi pouvaient bien ressembler le Gigunngagap, Muspell, et les neuf mondes qui découlèrent de la rencontre du fleuve bouillonnant et de l’abîme glacial.
Arrivé à l’école, il avait souvent l’impression d’être le seul à s’intéresser au sujet, comme si ses camarades, élevés pourtant dans la même culture, n’en avaient tout simplement rien à cirer. Il était le seul à poser des questions dessus, et quand, arrivé au collège, il eut enfin accès au CDI de l’établissement, il ne se gêna pas pour investir le rayon Histoire et mythologies pour y piocher toutes les informations qu’il n’avait pas.
Dès lors commença également sa lente mais certaine collection de toutes les sagas qu’il pouvait dégoter un peu partout.

Trimbalé un peu partout, surtout pour les vacances où les destinations obligées étaient la Suède et la Finlande, il a appris à évoluer dans à peu près n’importe quel décor, à se repérer en pleine forêt, à nager dans un lac suédois l’été et à faire du patin à glace dessus l’hiver. Il en a aussi profité pour apprendre le finnois totalement sur le tas, acquérant une bonne maîtrise au bout de cinq ans, et à se débrouiller en suédois, assez pour éviter d’être paumé lors d’un voyage.
Malgré son intérêt, plus que fort, pour les langues et une certaine facilité d’apprentissage, son choix d’études s’imposait presque de lui-même. Alors que Svala continuait dans la photographie, tous deux ayant appris à se servir de reflex, d’argentiques, et à développer des clichés en chambre noire, il préféra se lancer dans des études d’histoire où il était certain de trouver des liens avec la mythologie de son enfance qu’il affectionne toujours énormément.

Tout en continuant d’enrichir sa collection qui  commença à accueillir des objets tels qu’une épée offerte par un père archéologue reconverti en photographe, qui ne tarda pas à venir décorer le mur de sa chambre.

Ce n’est qu’une fois tout le bazar de la faculté terminé qu’il se décida sur un choix de carrière qui lui semblait assez sensé : enseigner. Ce fut aussi là qu’il décida d’aller enseigner à l’étranger, son choix se portant sur l’Angleterre. Parlant parfaitement anglais, il savait qu’il n’aurait aucun mal à y vivre, et il rêvait depuis longtemps de découvrir de nouveaux décors.
Il passa le concours de professeur à Bristol et laissa le hasard décider du reste. En farfouillant parmi les petites annonces, il finit par trouver un poste libre, en histoire, dans un curieux pensionnat perdu en rase campagne.

A trois heures de toute civilisation.
Dans un environnement assez proche de l’Islande, quand on regardait les photos.
Pourquoi pas, après tout ?

Il est maintenant installé là-bas depuis deux ans, ne retourne en Islande que pour Noël, quelques fois Pâques, et les vacances d’été, a entassé tout son bazar de collection dans son studio du pensionnat et passe le plus clair de son temps à surprendre ses élèves avec une nouvelle anecdote historique à chaque cours.

Góðann dáginn !

Dernier mot?

Âge ▬ Vieillissant D'où tu viens ? ▬ De là-bas Comment t'es arrivé là ? ▬ En poussant la porte ? Et le code magique ? ▬ Chomp Blablation ? ▬ Il pleut. Pour changer